Les sols équestres ne faisant l’objet d’aucune norme et ni d’aucun document référence pour fixer les objectifs qualitatifs selon la discipline et le niveau recherché, il est important de bénéficier d’un expertise technique sérieuse lors de la construction de sols équestres.

De même, rénover son sol équestre devient nécessaire dans plusieurs situations. D’abord lorsque la qualité de texture du sol se dégrade trop, ce sont les membres ou le dos des chevaux qui souffrent. Dans d’autres cas, ce sont aussi les enseignants qui pâtissent d’un mauvais drainage de la carrière et travaillent les pieds dans l’humidité.
Mais rénover un sol équestre ne s’improvise jamais. Il est recommandé de bénéficier des meilleurs conseils pour définir dans un premier temps quels paramètres du sol sont à améliorer (drainage, texture, rétention d’eau,…) avant de définir puis mettre en œuvre les solutions techniques adéquates.

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La forme qui permet d’optimiser l’espace de la carrière est le rectangle. Les carrières carrées de dimensions 30×30 sont probablement les moins agréables à utiliser. De même les formes rondes n’ont pas d’intérêt technique et sont à réserver aux très grandes carrières pour apporter ponctuellement un peu plus de convivialité en fonction de l’inspiration de l’architecte qui les imagine.

Comme il est difficile pour certains chevaux de galoper sur un cercle de moins de 20 m de diamètre, on créé rarement des carrières moins larges sauf à en réserver l’utilisation pour des petits chevaux ou pour les poneys. Pour les cours débutants, il est cependant plus facile d’évoluer sur des surfaces restreintes. On pourra construire des carrières de 15 m de large pour l’initiation à poney. Une longueur de moins de 30 m est rarement observée. Les dimensions les plus classiques pour les petites carrières néanmoins confortables et utilisables par tous sont 40 x 20.

La fondation est importante dans une carrière, car elle lui confère sa portance et influence le drainage. On recommandera une plateforme de 30 MPa (Mégapascals) réalisée en matériaux de carrière. L’utilisation de dalles de stabilisation permet d’y installer une couche drainante sans risquer de dégradation et en contribuant à a portance.

On recommande classiquement 12 cm de sable compacté en création de la carrière, mais cela dépend de la texture de celui-ci. Avec un sable peu cohésif, on limitera l’épaisseur à 10 cm sous pleine de créer un sol trop pénible.

Le choix dépend des objectifs techniques. La pratique du CSO au niveau pro impose l’emploi de microsables siliceux très techniques. Pour une utilisation instruction ou loisirs, le recours à des sables de type 0/1 ou 0/2 est souvent plus économique en fonction de la région. Les critères importants dans le choix sont la granulométrie et le pourcentage de silice. Enfin, des solutions de sols synthétiques se développent de plus en plus et permettent notamment de réduire considérablement la consommation d’eau.

Pour les sols en sable pur, on peut chercher

  • soit à décompacter pour les sols qui durcissent, on utilise alors une herse
  • soit à fermer le sol ; on utilise alors une barre. Pour un réglage précis, on peut utiliser un outil combiné.

Pour les sables fibrés, on utilise un combiné herse légère / rouleau.

On distingue deux types de fibres dont les fonctions sont très différentes :

  • Les copeaux se comportent comme de petites éponges qui stockent l’eau libre dans le sol lors des arrosages ou des pluies puis rendent progressivement cette humidité au sol au fur et à mesure qu’il sèche. Ils permettent ainsi de réaliser une économie d’eau de l’ordre de 40 %.
  • Les fibres monobrin arment le sol et influencent ainsi la texture du sol. Elles le rendent plus ferme. Les fibres monobrin sont généralement utilisées en mélange avec les copeaux.

L’arrosage est indispensable sur les sols en microsable, ils doivent être humides pour donner la texture au sol ainsi que pour éviter que le sable sec ne soit empoté par le vent.

Pour les sols en sable grossier, l’arrosage servira essentiellement à limiter la poussière.

Sur les sols en synthétique, des arrosages ponctuels par temps secs pourront être nécessaires afin de limiter les phénomènes d’électricité statique.

Cela dépend de la perméabilité du sable de coche de travail. Seuls les microsables les plus fins peuvent se passer de drainage et permettre une évacuation de l’eau par ruissèlement. Pour tous les autres matériaux perméables, le drainage est la seule solution d’évacuation rapide des eaux de pluie.

La remontée des cailloux résulte d’un mélange entre la fondation et la couche de travail. Pour prévenir ce phénomène, la meilleure solution est l’installation de dalles drainantes entre les deux. Une alternative économique, mais moins solide consiste à installer une couche d’aveuglement entre la fondation et le couche de travail. Elle sera composée d’un matériau de granulométrie intermédiaire et devant respecter des critères techniques précis.

On estime à 4 mm /jour le besoin quotidien d’une carrière en microsable en été . 2 mm/jour  à l’automne et au printemps et une quantité négligeable en hiver. Pour les autres sables non normalisés, le besoin est plus faible, mais très variable en fonction des pratiques.

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