La clôture électrique est la solution de garde la plus répandue car elle est facile, économique et efficace lorsqu’elle est bien installée.

Fonctionnant à partir d’un apprentissage, la clôture électrique est une barrière psychologique. Le courant est délivré par un électrificateur sous forme d’impulsions de tension plus ou moins 10 000 V.

Acheminé jusqu’à la clôture via un câble haute tension spécifiquement isolé en conséquence (pour le passage de 10 000 V), le courant traverse l’animal pour rejoindre la sol et la prise de terre de l’électrifiacteur. Il provoque ainsi, chez l’animal (ou l’homme) qui touche au conducteur, une douleur significative mais sans danger et, ce qui nous intéresse : laisse un mauvais souvenir.

Dans la mesure du possible, toujours préférer l’utilisation d’un poste sur secteur à un poste mobile qui délivre moins d’énergie et nécessite un rechargement des batteries. Lorsque l’on utilise un poste sur batterie ou accus, la fréquence de changement des batteries dépend de la consommation du poste (donc de sa puissance) et surtout des pertes (végétation, résistivité des conducteurs, longueurs de fil) sur le circuit.

Les rubans et cordons assurent une certaine visibilité. Plus ils sont larges, plus ils sont sensibles au vent et réclament donc un écartement plus faible entre les piquets. Le fil lisse d’aluminium est utilisé en doublage d’une clôture physique qui assure la visibilité. Le fil acier est considéré comme dangereux donc déconseillé pour les clôtures équestres.

On réserve les cordons pour la réalisation de clôtures temporaires de parcellement. Le nombre de rang et leur hauteur dépend du gabarit et de la nervosité des chevaux à garder. On place toujours un conducteur à hauteur du nez de l’équidé.

En dessous, on place un ou plusieurs autres rangs suffisamment bas pour décourager les tentatives d’évasion mais pas trop pour éviter les embarrures (prise dans l’antérieur).