On sait que le confinement prolongé au box favorise certaines pathologies mais parfois le box peut être apprécié voire nécessaire pour le cheval. Comment le concevoir pour favoriser le bien-être du cheval ?

Les défauts du box sont les suivants :

  • Isolement social qui génère de l’agressivité, de l’anxiété et de la frustration;
  • Immobilité du cheval qui prédispose aux pathologies locomotrices et digestives;
  • Ennui qui génère des troubles comportementaux (tics) et des baisses de moral;
  • Mauvaise qualité de l’air qui favorise les pathologies respiratoires (emphysème).

Le box n’est pas fondamentalement mauvais ou à bannir. Seul le fait d’y confiner le cheval trop longtemps le rend délétère. En effet, utilisé à bon escient (pour de courtes périodes), il peut être apprécié des chevaux car c’est un lieu calme, sec et confortable où il n’est pas dérangé par ses congénères. Certaines études portant sur des chevaux hébergés en groupe et rentrés au box individuel quelques heures, ont montré que le temps de repos couché au box était important, or ce critère est reconnu comme paramètre indicateur de bien-être.

Pour que le box reste un lieu agréable pour le cheval, on recherchera à favoriser ses possibilités de contact avec ses congénères grâce à des cloisons ouvertes si les chevaux sont très calmes ou barreaudées dans le cas contraire mais, avec si possible une partie fermée qui permet à l’individu qui le souhaite de mieux s’isoler de son voisin. On cherchera à privilégier un mouvement d’air calme et continu afin d’optimiser la qualité de l’air respiré qui contiendra moins d’ammoniaque et de poussière. Plus le box est grand et confortable avec matelas de confort ou litière épaisse, plus le cheval s’y couchera volontiers. La possibilité d’observer l’environnement ne sera un plus que si celui-ci est suffisamment calme. Les environnements trop agités semblent parfois plus anxiogènes qu’amusants.

Enfin, si le cheval est confiné au box pour raison médicale ou autre, on enrichira son environnement avec une alimentation fractionnée et aussi variée que possible. On lui donnera la possibilité de contacts sociaux avec ses congénères, et on pourra lui apporter des objets à explorer que l’on changera fréquemment car le cheval s’y habitue et s’en désintéresse très rapidement.

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