Les sollicitations du sol dans les virages, à l’appel et à la réception de l’obstacle, sont très importantes.

En effet, tous les chevaux tournent et sautent exactement au même endroit et comme on leur demande beaucoup d’impulsion pour le travail en liberté, le sol est extrêmement sollicité.

Nous recommandons fortement l’usage de microsables siliceux d’excellente qualité dont la granulométrie sera à adapter à l’utilisation mais qui ne devra pas dépasser 0/300µ. Compte tenu de la relative petitesse de l’aire d’évolution, investir dans un sable de qualité ne représente pas le même surcout que sur une carrière de CSO.

L’épaisseur de sable devra être plus importante que dans une carrière pour garder une épaisseur de sécurité pour les jours d’utilisation plus intense. Nous conseillons donc une épaisseur de sable compacté de 15 à 18 cm.

Enfin, il faut gérer l’interface entre la couche de travail et la couche de fondation pour prévenir la trop fréquente remontée de cailloux dans le sable. La meilleure solution est l’installation de dalles de stabilisation. On va rechercher un modèle présentant une relative souplesse de façon à ce que le cheval qui traverse la couche de travail continue à trouver de l’adhérence plutôt que de risquer une glissade si la dalle est trop rigide. On pourra traiter avec les dalles l’intégralité de la structure ou, si le budget est limité seulement la piste sur une largeur de 4 mètres car il est certain que le centre de la piste est moins sollicité.