Malheureusement, c’est un cas fréquent et autant être clair tout de suite, il n’y a pas de solution économique « miracle ». Retrouver un sol d’excellente qualité nécessitera des travaux assez importants.

Ce phénomène résulte souvent d’un souci de conception au moment de la réalisation de l’aire d’évolution : l’interface entre la couche de fondation et la couche de travail en sable a permis à ce dernier de s’immiscer entre les éléments de la fondation. Celle-ci comportait des interstices suffisamment larges pour que le sable s’y introduise. Avec le martèlement des pieds des chevaux, les deux finissent par se mélanger. En dehors d’un défaut d’entretien, ce phénomène est accentué si l’épaisseur de la couche de travail est faible, si le sol est utilisé sans arrosage et par une plus forte intensité d’utilisation (typiquement la piste d’un centre équestre qui enchaîne les reprises).

La gestion de l’interface couche de travail/ fondation peut être réalisée :

  • Avec des dalles de stabilisation (recommandé pour les surfaces à très forte sollicitation notamment les ronds de longe et ronds d’Havrincourt, petites carrières et manèges).
  • Avec une couche d’aveuglement ou couche de fermeture composée d’un matériau de granulométrie intermédiaire entre celle de la couche de travail et celle de la fondation. Classiquement, 5 cm de 0/4 concassé ou équivalent. Cette solution est un peu moins sécurisée que la précédente, mais plus économique et donc plus adaptée aux grandes aires d’évolution (carrières, grands manèges).

Je configure mon projet

Comment procéder une fois que le phénomène est installé ?

Cela implique des travaux assez importants :

  • On commence par décaper la couche de travail pour venir « fermer » la couche de fondation avec des dalles ou avec une couche d’aveuglement comme expliqué ci-dessus.
  • On statue sur le sort à réserver au sable : son prix élevé justifie de le remettre en place avec un passage de nettoyeuse de plage pour en retirer les cailloux ? Peut-on s’accommoder des cailloux qu’il contient et le réutiliser tel quel ? Sinon, ne vaut-il pas mieux partir sur un sol neuf et de qualité ?
  • Remettre en place la « nouvelle » couche de travail.