L’écurie active du Puyos est une des dernières nées de la famille des écuries actives. Elle est située sur la commune de St Martin de Hinx (40) dans les Landes non loin de Bayonne et profite de la proximité des plages situées à seulement 15 min. Sabine Hébert a choisi d’y développer son projet de pension pour chevaux où le bien-être des chevaux et des cavaliers est au centre de l’activité équestre. Cavalière de dressage en compétition de bon niveau, elle a été « contrainte » de faire évoluer ses pratiques au fil du chemin que les chevaux ont tracé pour elle. Après avoir présenté les infrastructures et activités de l’Écurie du Puyos, nous vous compterons l’histoire du projet que les chevaux ont murmuré à l’oreille de Sabine.
Une infrastructure équestre tournée vers le bien-être
« Si ça n’avait pas été une écurie active, je ne l’aurais pas fait ! » déclare d’emblée Sabine Hébert « Mon expérience avec les chevaux m’a bien montré tous les problèmes que l’on se crée à laisser les chevaux enfermés au box. » Il était donc impératif d’héberger les chevaux dehors, mais sans devoir renoncer ni à leur bien-être, ni à leur confort, ni au mien. D’autre part, étant cavalière, Sabine ne souhaitait pas du tout créer une écurie active pour retraités. « La pratique de l’équitation au sens large avec le travail monté et à pied est une passion que je compte bien partager dans l’écurie et c’est pourquoi une infrastructure fonctionnelle avec une excellente carrière ont été créées ». En effet, l’écurie active du Puyos s’accompagne d’une carrière en microsable de 60×20 destinée à la pratique sport et loisirs dans toutes les disciplines ainsi que d’un club house et d’un grand bâtiment spécialement conçu comprenant un grand dortoir pour les chevaux de l’écurie d’un côté et une sellerie et aire de préparation de l’autre ainsi que 3 boxes dont l’utilisation se cantonnera à héberger des chevaux de passage lors de stages organisés sur place pour des chevaux devant être immobilisés. « Un cheval en soins stressera moins avec congénère à ses côtés donc il me fallait au moins deux boxes. En prévision des stages, j’en ai finalement prévu un 3e. ».
Toutes ces réflexions sur l’aménagement sont elles vraiment l’idée de Sabine ? Quand elle décrit son parcours avec les chevaux, on a de quoi en douter… Ne seraient-ce pas plutôt eux qui lui ont soufflé cette écurie à l’oreille ?
Une première jument change l’approche de l’alimentation
Sabine explique que sa première petite jument qui lui a permis se sortir en dressage jusqu’à un bon niveau et qui a aujourd’hui 27 ans a fini comme beaucoup de chevaux hébergés en intérieur par développer de l’emphysème. À partir de là, sa santé l’a vite empêché de manger le moindre brin de foin et elle a trouvé son équilibre en consommant du préfanné qui est devenu la base de son alimentation. Au sein de l’écurie active, un distributeur de fourrage est spécialement dédié au préfanné et permet à l’écurie d’accueillir dans des conditions optimales les chevaux souffrant de pathologies respiratoires.
Un pur-sang qui met tout le monde dehors
En second cheval, Sabine acquiert un pur-sang tardivement réformé des courses. Il se révèle rapidement avoir les pathologies conséquentes à son hébergement jusque-là : toux, ulcères, saignements de nez, etc. En concertation avec son vétérinaire, Sabine décide de le mettre dehors toute l’année. Grand bien lui en a pris puisque c’est de cette façon que ce cheval pas si fragile que cela a trouvé son équilibre. Les bases de l’écurie active étaient posées.
Un anglo-arabe et une jument « émotifs »
Pour prendre la succession de sa jument en dressage, Sabine avait misé sur un anglo-arabe plein de sang avec de bonnes aptitudes, mais à l’approche du travail du rassembler, ce cheval devient vraiment explosif. Le même phénomène se reproduit avec la fille de sa première jument qui transforme l’impulsion en excitation. Les méthodes traditionnelles trouvant leurs limites, Sabine recherche des alternatives et par le travail à pied en utilisant plusieurs méthodes d’équitation « éthologique » bien qu’elle n’aime pas particulièrement cette appellation, elle parvient à retrouver calme et harmonie avec ses deux émotifs. « Hébergée en box, ma jument serait une vraie boite à bêtises alors que dans l’écurie active, elle peut dépenser toute son énergie de façon plus saine. » Sabine s’inspire entre autres des approches de Pat Parelli et des écuyers classiques.
Une infrastructure bien pensée
À l’heure d’une reconversion professionnelle, ayant quelques soucis de dos et riche de son expérience Sabine se tourne naturellement vers l’écurie active. Elle se fait accompagner par Brigitte Gentil (Equi’Libre 40), véritable pionnière de l’écurie active en France pour concevoir l’écurie qui lui ressemble. Également conseillée par HORSE STOP® dans la conception de détails des équipements, l’écurie active s’articule autour d’une zone commune équipée de distributeurs individuels de foin d’un grand abri-dortoir et d’un DAC (Distributeur Automatique de Concentrés) sur laquelle donne un vaste paddock d’intégration qui restera ouvert à l’ensemble du troupeau en dehors des intégrations proprement dites. Une porte sélective gère l’accès à une zone de distribution du fourrage en libre-service avec deux vastes abris de distribution. Le tout donne sur des prairies qui seront gérées en fonction de la météo et de la pousse de l’herbe.
L’inauguration de l’écurie a eu lieu le 29 juin 2019
Vous pouvez prendre directement contact avec l’écurie du Puyos.
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