D’abord, il faut prendre conscience qu’en moyenne, 65 % du budget temps du cheval est consacré à l’alimentation et que le fourrage représente l’immense majorité de celle-ci en termes de temps. En l’absence de possibilité de pâturage, les chevaux vont donc passer près de 70 % de leur temps autour des râteliers. Cette promiscuité réduit les distances entre individus qui se positionneraient de façon plus espacée au pâturage, ce qui fait monter la tension au sein du groupe. Pour la faire redescendre, il faut donc d’une part multiplier les points d’affouragement, les espacer et ménager des dégagements suffisants autour des râteliers pour que les chevaux de faible rang hiérarchique évitent les dominants dans le calme. On constate sur le terrain qu’un espace de 12m entre deux râteliers et 10 m de dégagement autour des râteliers donnent de bons résultats.