Celles qui nous intéressent pour la construction d’abris pour les chevaux sont :

  • la classe III qui caractérise un emploi en extérieur exposé aux intempéries, mais pas en contact direct avec le sol qui expose le bois à plus d’humidité et aux champignons xylophages.
  • La classe IV qui caractérise un emploi en extérieur exposé aux intempéries et en contact direct avec le sol.

Un abri pour chevaux est nécessairement en contact avec les intempéries et avec de la terre au pied des poteaux et des bardages, voire même avec du fumier dans l’abri qui plus est si celui-ci sert également à nourrir les chevaux ou s’il est paillé pour un entretenir une litière. Quoi qu’il en soit, les chevaux s’y abritent et y font en général pas mal de crottins.

On trouve sur le marché des abris en bois classe III (épicéa), mais on comprend facilement que les pieds des poteaux et de bardages, même équipés de ferronneries de protection, vont rapidement être attaqués par les champignons. C’est pourquoi il est recommandé de choisir les abris en pin sylvestre traité autoclave pour un emploi en classe IV et certifié CTB-B+ pour espérer une bonne longévité.

On observe parfois dans les prés abris réalisés en bois créosoté. En dehors du caractère cancérigène des substances utilisées pour ce type de traitement, ces matières ne sont pas stables sur le bois et se liquéfient sous l’effet de la chaleur. Elles tachent les vêtements de façon irréversible et sont à l’origine de réactions cutanées importantes de type brûlure chimique. À déconseiller aussi bien pour les chevaux que pour les hommes.

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