Lorsque l’on souhaite équiper ses parcs ou ses paddocks avec des abris, la question du positionnement des abris se pose rapidement.

Un abri chevaux mal positionné est boudé par les chevaux et il est très frustrant de constater qu’un tel investissement n’est pas utilisé.

Etre conforme à la règlementation

Le premier point à contrôler est la conformité avec la réglementation. On consultera le PLU (plan local d’urbanisme) ou le POS (Plan d’occupation des sols) de la commune pour vérifier que l’on peut implanter un abri dans la zone en question. Autant s’y préparer, la réglementation peut manquer de cohérence et pour les particuliers, l’obtention des autorisations est parfois difficile, c’est pourquoi on observe que beaucoup d’abris sont installés sans demande d’autorisation.

Météo

L’abri est essentiellement utilisé par les chevaux pour se protéger du vent surtout lorsqu’il est accompagné de pluie. Ils s’y protègent beaucoup moins de la pluie (sans vent) que ce que l’on pourrait d’y attendre. Par contre, l’abri est une ressource appréciée pour la protection contre les insectes qui accompagnent les chaleurs de l’été. On va donc l’orienter de préférence dos aux vents dominants en tout cas dos aux vents qui amènent la pluie.

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Topographie

Les chevaux sont naturellement des proies et redoutent les endroits encaissés. On recherchera donc à positionner les abris plutôt sur les points haut mais tout de même pas trop exposés au vent. De plus, ce positionnement prévient la formation de boue dans et devant l’abri. On évite ainsi les bourbiers en bas de pente. Sur les terrains sensibles, on pourra aménager le sol aux abords de l’abri.

Quelle est la vue ?

Le cheval semble assez sensible à la vue depuis son abri. Non pas qu’il ait un œil d’artiste, mais son instinct grégaire le pousse à être en contact visuel avec ses congénères et à se positionner à un endroit d’où il peut voir venir les visiteurs avant d’opter pour la curiosité ou pour la fuite.

Où se trouve l’alimentation ?

Le dernier point à considérer est la localisation de l’alimentation. Pour éviter de souiller l’abri avec les crottins et urines, on a intérêt à éloigner le râtelier chevaux de l’abri d’au moins une bonne quinzaine de mètres ou plus si possible. De cette façon, le cheval dépose ses crottins à l’extérieur de l’abri et va plus se déplacer entre abri, râtelier et le point d’eau. Cette séparation de points d’intérêts est la base de l’agencement de l’écurie active pour générer du mouvement même dans des paddocks de taille modeste